Un petit tour

Je continuais sur la voix qui m'était destiné... une voix simple et sans relâche, la voix du meilleur bretteur au monde. J'étais ici dans un unique but, devenir l'un des plus forts et je savais qu'en me rendant au village caché de la brume je pouvais le faire. J'étais un ancien ninja, de l'époque de l'ex Mizukage qui avait imposé une loi bien étrange et qui ne laissait en vie que les forts. C'était hallucinant à voir mais depuis j'étais devenu un bon, un très bon ninja. J'avais passé lors de mon enfance un examen où je devais tuer mes amis, c'était fou et incroyable. Jamais je ne pensais que j'allais devoir faire ça un jour mais pourtant c'était bel et bien le cas. Je ne savais pas d'où m'était venu cette idée de tuer mes proches mais pourtant que je l'avais bien fais, j'avais assassiné tous mes compagnons pour devenir aujourd'hui ce que je suis, le meilleur bretteur du village caché de la brume. Ma réputation avait augmenté depuis, à croire même que je pouvais rivaliser avec notre belle et charmante reine du village, Kitara. Une jeune femme qui me plaisait énormément, c'était hallucinant à savoir. Malheureusement pour moi je me faisais toujours prendre par l'un de ses grades et avec qui pourtant, on travaillait souvent ensemble. Aujourd'hui je m'étais séparé d'eux, je me dirigeais vers un QG spécial, un QG que seuls de rares élus ont le droit d'y accéder... là où se trouve les plus épéistes du village caché de la brume. Le QG des bretteurs de Kiri, c'est l'endroit dans lequel je me dirigeais. Me levant d'un banc que je prenais pour mon territoire dans le village de la brume, je m'exclamais en soupirant un petit coup bien profondément.


« Je vais voir ce qu'il se passe... peut-être bien que tout a changé maintenant et qu'il y a des nouveaux bretteurs dans le village. Allons voir ça. »


J'avais entendu certaines rumeurs comme quoi ils y avaient des nouvelles personnes qui avaient accédé au rang de bretteur renégat du village caché de la brume. J'avais hâte de les rencontrer, de savoir qui c'était afin de pouvoir leurs parler et peut-être qui sait... les combattre même. J'adorais les batailles à l'arme blanche, j'étais le démon de Kiri, je savais de quoi je parlais quand je disais ça et pour moi tuer n'est aucun problème. Si on me demandait maintenant sur le champ de tuer l'un de mes compagnons pour le bien du village, je le faisais immédiatement. Il me suffisait simplement de lever mon arme et de l'abaisser à nouveau pour en finir avec mon adversaire. Il y en avait très peu qui avait vu ma lame... très peu connaissait mon sabre car je ne le montrais jamais. Ou plutôt que ceux qui l'ont déjà vu... sont malheureusement déjà dans l'autre Monde. C'est ainsi que ça marche avec moi, je n'y pouvais rien, c'était mon caractère. J'étais toujours comme ça depuis, sans coeur et sans pitié, un coeur de pierre qui ne cesse de répandre sa maladie à travers le globe terrestre. Enfin bref, après m'être levé de ce banc, je m'étais donc rendu dans le QG des sabreurs, je voulais voir ce qu'il en est et je passais par le chemin le plus court pour m'y rendre. Je ne devais pas perdre trop de temps, une mission m'attendait en faite, c'était la charmante Mizukage qui me l'avait confié. Elle avait grandement confiance en moi, elle savait très bien que je ne pouvais pas la trahir. Pénétrant dans le dôme secret du village caché de la brume, le QG, je regardais à gauche puis à droite. Je ne voyais absolument personne et c'est là que je disais quelques mots.


« Halloooo... y a quelqu'un ? Je suis Kyojin Kazama, le meilleur bretteur de Kiri. »


Je disais tout ça bien haut et fort puis ça résonnait à travers tout le QG. J'entendais ma voix jusqu'à l'autre côté, dans tout le secteur des sept bretteurs du village caché de la brume pour malheureusement n'y trouver personne. Comme je le constatais, c'était donc qu'une simple et mauvaise rumeur. Après tout il fallait avoir un niveau exceptionnel pour accéder au rang des bretteurs de Kiri, un grand niveau de combat et pour ma part.. je l'avais et heureusement. Me rendant compte que je n'avais plus rien à faire ici, je tournais alors le dos à la salle, sortant calmement pour me rendre dehors.