Triste vie.

Les mois étaient passés, aucunes nouvelles de ma chère et tendre fuyarde , j'en avais conclu que les sentiments n'était pas réciproque et j'en étais plutôt attristé, les premier jours fut consacré aux questionnements pourquoi était elle partie comme cela ? Il n'y avait pas de raison valable, c'est vrai elle aurait pu se moquer de mon acte ou me gifler, mais son acte m'avait semblé presque à contre-coeur.. Je devais surement me faire des idées. Ainsi ma vie continuée, en homme responsable j'avais su mettre de coté ce soucis personnel pour ne pas affecter mon rôle de kage, enchainement les rencontres diplomatiques et exécutant toutes les tâches ordinaires allant de la protection jusqu'à l'organisation des demandes de missions, bref la routine dans toute sa splendeur.

J'étais rester très tard dans mon bureau réglant un soucis particulièrement épineux sans entrer dans les détails cela concernait un conflit d'intérêt entre deux clans, leur petites manigances m'exaspèrer au plus haut point, mais je me devais de résoudre le problème. Après avoir remplis cet objectif je me décidais comme chaque nuit de rentrer chez moi, seul.

* Eh bah fait pas la gueule, tu oublis que je suis la mon petit ? Allez t'en verras d'autres va, tu finiras bien par le dégorger ton poireau...*

* C'est la dernière fois que tu le surnommes ainsi, sérieux c'est dégueulasse ! on se croirait dans un pub de beauf !*

Triste vie.

Aëla s'était remise en question pendant de nombreux mois, s'occupant ainsi également de son objectif qu'elle ne devait pas perdre de vu. Elle avait certes beaucoup pleurer mais la jeune femme savait que cette relation ne menerait à rien. Ils souffriraient tous les deux inutilement.

Cependant un jour elle craqua et retourna au village de Suna pénétrant par effraction chez le Kazekage et elle l'y attendit dans un coin sombre de la pièce.

j'étais épuisé cela faisait une semaine entière que je n'avais pas dormis, une fois arrivé dans mon logement j'expédiais tous mes vêtements au sol t shirt, boxer y compris. Manquant presque de trébucher dans l'escalier de ma propre maison j'allais enfin atteindre ma chambre triomphant. Une fois dans celle-ci je fonçais m'allonger dans mon lit douillet l'esprit chargé de problème et de questionnement, j'allais pouvoir dormir quelque temps afin de récupérer les heures de sommeil en retard du moins je l'espérais.

- Enfin tranquille !

Aëla étouffa un petit rire et sortit de l'ombre.

- Je crois pas non...

Elle roula des hanches regardant de haut en bas le Kazekage. La jeune femme s'approcha du lit et se pencha en avant, une vue plongeante sur son décolleté.

Lorsque j'entendis cette voix, mon coeur cessa de battre l'espace d'un instant, je devais surement être en train de dormir, il le fallait il n'y avait pas d'autres solutions, pourtant sa présence avait l'air si... réel ? Elle n'avait pas changé depuis leur dernière rencontre ni son visage, ni son corps..

* Shukaku tu te fous de moi ? tu vas me faire croire que tu ne l'avais pas repéré avant ? tu aurais pu me le dire dans quelsituation merdique je suis maintenant !!*


* Ahah, allez amuse-toi bien pour régler la situation coco !*

Revenant à moi-même je fixer la jeune femme d'un regard persistant.

- Moi qui pensais ne jamais vous revoir, à croire que vous ne savez jamais ce que vous voulez !

j'étais heureux, mais aussi très en colère de sa disparition.

La jûnin se releva et croisa les bras sur sa poitrine. Elle détourna le regard et se mordilla la lèvre inférieure.

- Je peux partir.

Elle était froide, mais les larmes lui étaient montées aux yeux.

Le Kage c'était levé de son lit, il se dressait à présent face à elle, le regard plein d'émotion on pouvait y lire de la joie, mais aussi une profonde tristesse, l'impression d'avoir perdu l'unique personne qui avait su lui insufflé une quelconque passion, un sentiment terrible pour un homme qui fut seul la majeure partie de sa vie..

- Non je ne souhaite pas que vous quittiez cet endroit..

C'est à ce moment la qu'il se souvint qu'il était totalement nue.

Elle recula d'un pas.

- Je ne mérite pas votre amour et votre confiance.

La jûnin se sentait mal... elle ne voulait pas qu'il ait des ennuies à cause d'elle.

- Vous êtes Kazekage, vous avez trente deux ans et je suis une nuke-nin de vingt trois ans. Je suis tout votre contraire...

Aëla ferma un instant les yeux, puis les ouvrit à nouveau, ceux-ci rempli de tristesse.

Pouvions nous parler véritablement d'amour ? Je pense que oui. Aussi étrange que cela puisse paraître, ces deux individus semblait s'être lié l'un à l'autre, tous les opposée que ça soit leur rôles ou leur tempérament et c'est justement ça qui avait permis leur union, la différence n'était pas forcément un problème c'était même parfois la source de grande choses, cependant dans le cas présent il était certain que l'opinion publique n'aurait pas été de cet avis, mais le Kazekage ne semblait pas encore réalisait totalement ce fait, ou bien il n'en avait peut-être cure... il fit donc pour la seconde fois dans sa vie un acte non pas raisonné, mais passionnel lorsqu'il serra la jeune nuke-nin dans ses bras, lui caressant les cheveux sans dire un mot y avait-il vraiment quelque chose à dire dans une situation pareille ?

C'était quoi cet élan d'affection d'un coup là ? Cependant elle resta collée à lui, profitant de ce moment sachant pertinemment que ce ne serait pas toujours le cas.

- Amaru...

La seule idée de devoir le quitter encore lui fit froid dans le dos.

Comprenant bien vite qu'elle était effrayée par la situation, non pas à cause de ses sentiments ou des miens, mais plutôt à cause de sa condition j'essayais du mieux que je pouvais de la rassurer bien qu'au fond de moi je savais pertinemment qu'elle ne se laisserait pas convaincre aussi facilement, la vie ne serait surement pas simple et je doutes fortement que cela nous mène à une fin heureuse, mais que voulez vous c'est ça la vie.

- Je sais ce que tu penses, tu as peur de provoquer un cataclysme à cause de ta condition de nuke-nin et de mon rôle de Kage et tu as raison. Si cela venait à se faire savoir les conséquences serait surement terrible, mais cela peux très bien rester entre nous..

Elle leva les yeux vers lui, ceux-ci baignés de larmes.

- N...non c'est du suicide... je vous conduirais à votre perte...

La jeune femme recula s'arrachant à son étreinte. Elle hocha négativement de la tête cherchant en vain une solution.

Réalisant que ce qu'il avait prévu c'était réalisé le jeune homme resta la debout, figer. Son regard avait changé il était blessé, mais il ne réagit pas tout de suite attendant encore quelques minutes avant de reprendre la parole.

- Eh bien c'est comme tu veux.. J'ai déjà fais mon choix, je ne peux pas le faire pour toi.

Elle explosa.

- BON SANG REALISE AMARU !

Aëla pleurait à présent.

- Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose par ma faute...

Je restais donc à attendre face à elle, l'esprit remplis de questions, elle avait raison c'était une certitude, mais je ne pouvais me résoudre à changer d'avis..

* Dis, désoler de te déranger collègue, mais ta copine la elle ne serait pas un peu... comment dire ah oui ! casse-cou*lle ?*

- Je comprends oui.

Elle baissa la tête se dirigeant vers la fenêtre.

- Je n'aurais jamais du revenir... c'est d'autant plus difficile de partir à présent...

Ca y est elle réalisa enfin quel sentiment elle éprouvait pour le dirigeant du village du sable... de l'amour.
Si cela ne tenait qu'à elle, Aëla lui aurait sauté dessus et lui aurait prouvé à quel point elle l'aimait.

La pression était trop forte, il ne savait pas quoi faire, jamais il n'avait été dans une situation aussi compliquée car cet homme ne connaissait rien aux choses de l'amour c'est donc comme à son habitude qu'il décida d'agir sans peser les conséquences de ses actes.

- Attends ne pars pas... j'ai besoin de toi à mes côtés !

il l'a retenais à présent par le bras

Aëla se retourna et se mit sur la pointe des pieds frolant ses lèvres de celles du Kazekage, puis rendit le baiser encore plus intense. Elle sentit le rouge lui monter aux joues.

Sa réaction me rendis perplexe, décidément je ne comprendrais jamais rien aux femmes.. Mais je profitais de l'instant présent, ce baiser fut pour moi une preuve d'amour rarement ressentis, j'avais certes crée des liens d'amitié avec pas mal de personnes, mais ce sentiment la était si différent des autres vécues jusqu'alors. Lui rendant son baiser j'attendais impatiemment de voir la suite, qui sait allait-elle peut-être s'enfuir de nouveau...

La jeune femme passa une main dans les cheveux roux d'Amaru et entremêla une mèche entre ses doigts rendant le baiser d'autant plus passionné. Ils étaient tous les deux adultes et il était inutile qu'ils se voilent la face. Ils s'étaient cherché pendant longtemps et à présent leurs sentiments respectifs avaient été avoués.

Après un long baisé, l'homme fini par reprendre la parole un sourire radiant et rayeur aux lèvres. Le jeune Amaru semblait satisfait du changement de décision de la Nuke-Nin.

- Bien, alors dis moi tu compte t'envoler d'ici 5 minutes ou je peux me reposer l'esprit ?

La jeune femme fit mine de réfléchir et roula des yeux avant de répondre.

- Hmmm...

Elle le laissa patienter quelques secondes.

- Tu peux être tranquille. Voudrais-tu dormir ?

Passant un bras derrière ma tête j'observais ma jeune compagne avec un regard spéciale.. ce n'était pas tout mais je commencais à avoir froid.

- Dormir ? Oui c'est une des options possible..

Aëla regarda Amaru et remarqua qu'il était encore nu et rougit à cette vue se tournant dos à lui.

- Ahm... tu pourrais au moins mettre un boxer... pas que t'es à poil mais tout comme.

Elle étouffa un rire, pour finalement avoir un fou rire.

à ces mots, j'essayais vainement de cacher ma virilité derrière mes draps, comprenant que la situation n'allait pas changer de si tôt vue que mes affaires étaient situé dans le salon un étage en dessous, j'étais dans une situation très gênante. Je finissais par attraper une serviette, puis me l'enrouler autour du bassin afin de caché mes parties intimes, hélas ce baiser avait éveiller en moi quelque chose que j'avais trop souvent délaissé, une protubérance était nettement visible au niveau de l'entre-jambe lorsque je repris parole.

- C'est ce qui arrive quand on rentre par effraction chez quelqu'un !