Triste Retrouvaille.

La jûnin se sentait impuissante et ne pouvait utiliser des techniques plus puissantes contre son adversaire. Elle se voyait mal attaqué l'homme qui l'avait aidé pour lui faire du mal. Elle esquiva une boule, puis deux mais trop concentrée la jeune femme ne vit pas la dernière lui arriver dessus et s'étala au sol glissant sur plusieurs mètres.
Elle sembla d'abord inconsciente puis de ses deux bras tremblants tenta de se relever.

Elle était à présent étaler sur le sol, comme une simple brindille expulser par un coup de vent, mon jutsu l'avait sans doute incapacité. Elle était à présent si frêle si fragile.. Je m'approchais d'elle un sourire sadique accroché aux lèvres, celui-ci déformait mes traits dans un rictus inhumain, comme un monstre se moquant d'une victime innocente mon bras c'était vu transformer en une immense pique de fer je la levée au dessus d'elle la lance brillait via les rayons du soleil dans un doux reflet de mort.

* Bien achevons ce que nous avons commencé, ensemble comme nous l'avons toujours fais.. Tuons la.*

La tué ? L'idée ne lui plaisait pas vraiment, à vrai dire plus il attendait plus le Kazekage semblait incertain c'était il tromper ? Sa réaction avait surement était bien trop loin, lui qui c'était juré de faire preuve de réserve à l'encontre de la jeune femme, il était sur le point de lui infliger le coup de grâce..

* Non. Je refuse de tué cette femme, elle n'a rien fait qui mérite un tel sort j'ai été bien trop loin tu aurais du me retenir*

* Te retenir ? TU TE MOQUES DE MOI ? Elle se fous de toi depuis le début, c'est un devoir pour nous de la rayé de ce monde, elle n'est qu'une simple petite idiote tu dois..*

* Je ne ferai rien de tel.*

Je fermer à la suite de cela mon esprit ne voulant plus communiquer avec Ichibi, j'étais à présent redevenu moi-même (je crois ?) et j'étais effrayé.

- A.. Aëla.. ?

Qu'ai-je fais.

Les bras de la chef de l'akatsuki lachèrent sous son poids et son visage était à nouveau collé contre le sol chaud. Elle ne voyait à présent que sa main, ses ongles étaient encore vermeille du à la manucure qu'elle s'était accordée deux jours auparavant. La voix d'Amaru lui semblait à présent lointaine et elle était fixée sur ses doigts.

Après la confrontation j'avais transporté le corps inerte d'Aëla jusqu'au village, une fois la-bas j'avais demandé à l'équipe médicinale de la prendre en urgence, elle n'était plus en danger, mais elle avait bien faillit perdre la vie en me rappelant le combat je ne compris pas pourquoi elle n'avait pas agis plus que ça c'est seul attaque avait été soit faibles, soit défensive comme si elle n'avait pas vraiment voulu attaquer, un combat bien étrange.. Après la plupart des test effectuais je demandais aux shinobi de la transporter dans mes appartement l'hôpital ne pouvant pas garder une personne aussi dangereuse parmi eux, je pris donc la responsabilité de veiller sur elle et je n'avais pas cessé de veiller depuis son arrivée chez moi. Elle semblait si.. apaisé dans son songe cette image me procurait un certain plaisir et c'est ce qui me troublais de plus en plus.

*Décidément je ne tourne vraiment pas rond...*

Et voilà, le moment fatidique ou je parle seul.

Aëla était restée pas mal de temps dans un coma léger qui cependant était tout de même là. Elle ne se rendit même pas compte de ses nombreux changements d'endroits et elle se sentait comme prise au piège de ses cauchemards.
La jeune femme s'agita sauvagement pendant son sommeil, ses bras partant dans tous les sens pour qu'elle finisse par se recroqueviller sur elle-même, continuant de gémir de douleur.

J'observais ma victime bouger dans tous les sens, c'était la nuit il était 3.00 du matin il n'y avait pas un seul son à travers le village, comme si tous était en attente quelque chose. Inquiet par cette agitation je m'approchais d'Aëla posant une main sur son front essayant de la calmer j'aurais voulu lui épargner toute ces souffrance dont j'étais l'auteur, mais je ne pouvais qu'attendre que cela passe... je joignais mon autre main dans la sienne, espérant que tout ceci allait vite finir.

Au contacte de la main d'Amaru dans la sienne la jûnin se réveilla en sursaut les yeux écarquillés et s'empressa de retirer sa main, reculant le plus possible contre le mur à la vue du jeune homme.

Tout c'était passé très vite, la jeune femme avait repris connaissance ce qui m'avais donné une certaine joie, au moins elle était sauve.. Hélas à ma vue elle s'écarta violemment me fuyant comme la peste, elle n'avait surement pas compris le but de ma présence ici.

- Du calme, je ne suis pas la pour vous faire du mal...

J'étais déboussolé par tous ces évènements.

- Pardonne-moi de ce que je t'ai fais je ne comprends toujours pas ce qui m'as pris.

Les larmes montèrent dans les yeux de la jeune femme mais elle ne déclara rien, se contentant de ramener ses genoux contre sa poitrine et en cachant son visage dans ceux-ci. Ce cauchemar tournait encore en boucle dans sa tête.

J'étais très étonné de sa réaction, je m'attendais à un torrent d'insulte et au lieu de cela, la jeune femme c'était effondré contre le mur, je ne comprenais absolument rien et je ne savais pas quoi faire, j'espérais simplement ne pas être l'unique cause de ce débordement..

*Eh bien voilà, j'ai enfin découvert quelqu'un d'encore plus bizarre que toi, cette gamine chiale à présent sans aucune raison, on aurait dû l'achever dans le désert, d'ailleurs ce n'est pas trop tard...*

J'étais perdu.

Aëla étouffa un sanglot et voulu disparaître à ce moment là. Elle n'avait jamais vraiment connu le réconfort et l'amour d'une famille et tout ce qui lui était arrivé la poursuivrait toute sa vie à cause de la marque qu'elle portait sur son corps.

Quelques minutes plus tard la jeune femme releva la tête et tourna le visage de sorte à ce que le Kazekage ne puisse pas le voir et elle se remis sous les couvertures frissonnant de froid, n'ayant toujours pas décroché un seul mot.

Ne sachant pas trop quoi faire, je restais assis sur ma chaise, observant mon ancienne partenaire se calmer toute seule, j'aurais voulu l'aider, mais je n'avais pas envie d'aggraver les choses en réalité j'en avais déjà bien trop fait, mon regard ne c'était pas détournéd'elle, j'étais comme attiré, cette situation me gêner plus que je ne voulais l'admettre, je n'aimais pas vraiment jouer les voyeurs, mais une question essentielle me vint à l'esprit

* Ou vais-je dormir ?*

Pour la première fois depuis des jours elle se decida enfin a ouvrir la bouche.

- Venez... ne dormez pas sur cette chaise inconfortable.

Sa voix etait douce.

Je croyais rêver, je lui avais de ça quelques jours infliger une blessure presque mortelle et aujourd'hui elle m'inviter à la rejoindre dans mon propre lit, d'ordinaire j'aurai refusé ne souhaitant pas provoqué quelconque sous-entendu entre nous, mais cette fois c'était différent, la jeune femme n'était surement pas remis de son trauma et semblait avoir besoin d'un contact physique, j'attendais plusieurs minutes avant de la rejoindre, j'étais plutôt éloigné de son côté restant allonger à attendre

La jeune femme ne tarda pas à se rendormir à nouveau et la nuit passa sans autre agitation. A l'aube elle se leva doucement du lit ne voulant pas réveiller Amaru et chercha la salle de bain qu'elle trouva bien assez vite. La Kunoichi se déshabilla et rentra dans la douche pour en ressortir quelques minutes après. Elle se dirigea à nouveau vers la chambre car elle avait aperçu ses habits déposés délicatement sur une chaise, mais la jûnin avait oublié de les récupérer, son esprit étant trop occupé par autre chose.

Quand elle rentra dans la pièce la porte grinça légèrement et elle haussa les épaules en se mordillant la lèvre ne voulant pas réveiller le Kazekage. Ce serait bien embarrassant pour elle car la jeune femme était tout simplement vêtue d'une serviette de bain, l'eau coulant encore sur sa peau.

La nuit avait été courte, trop courte. En effet depuis qu'il s'était endormie à côté de cette parfaite "inconnue" l'homme n'avait pas cessé de se réveiller toutes les heures, ne sachant pas tellement si elle avait rechuté ou si elle dormait simplement, il faut dire que son attitude était tout le temps ambigu et il avait du mal à la comprendre à certain moment, comme actuellement. C'était donc le matin, le soleil ne brillait pas encore de mille feu, mais cela faisait déjà trop longtemps que le Kage aurait dû être levé, ne se rendant compte de son retard, il fini par se lever les yeux encore fermer baillant et s'étirant au milieu de la chambre comme à son habitude faisant preuve d'un réveil faignant.

- Encore une journée de merde...

C'est alors qu'il ouvrit les yeux, pour découvrir la jeune femme enroulée dans une serviette... SA serviette. Il n'avait plus aucun souvenir de la nuit et l'avait presque oublié.

* Et merde.*

Alors là niveau discrétion lui c'était pas gagné. Il s'était levé au moment même ou elle avait ramassé ses affaires et il la fixait d'un air béa.
Aëla le fixa dans les yeux.

- Alors belle au bois dormant bien dormi ? Vous comptiez me tuer pendant mon sommeil ? Non car si c'était le cas vous avez lamentablement échoué dans votre plan.

Elle lui sourit mesquinement. Qu'est-ce qui lui prenait de le provoquer encore ainsi alors qu'elle était chez lui et qu'il lui avait offert l'hospitalité ?

Baillant de plus belle, je réalisais enfin la situation la fixant du regard. Visiblement elle était remis sur pied et ne semblait pas avoir de séquel majeur c'était le plus important, l'hystérie de la veille semblait aussi s'être envolé pour mon plus grand plaisir, je n'avais pas envie de jouer les nounou et d'ailleurs je ne savais pas m'y prendre (enfin avec les femmes.) je circulais un peu dans la pièce afin de récupérer quelque chose à me mettre sur le torse, je ne savais plus ce que j'avais fais de mon haut... c'était plutôt gênant, à cet instant Aëla me ravi d'une nouvelle provocation, je décidais de jouer le jeu.

- Vous étiez trop occupé à crier mon nom pour que j'ai quoi que ce soit à faire, a vrai dire j'ai simplement lutté pour m'endormir, je ne savais pas que les femmes pouvait ronfler si fort..

Me grattant derrière la tête je préparais l'emploi du temps du jour.

Aëla rigola de plus belle avant de se diriger vers lui et de se mettre en face du Kazekage, la tête relevée pour pouvoir le fixer.

- Prenez pas vos fantasmes pour de la réalité. Et non je ne ronfle pas contrairement à vous, espèce de chose malsaine.

Puis elle croisa les bras sur sa poitrine, toujours vêtue simplement de la serviette.

Elle était visiblement d'humeur taquine, cette petite ne pensée donc qu'a joué, mais je n'avais pas vraiment le temps pour ce genre de choses surtout avec une parfaite inconnue, ses yeux me fixé depuis le début et sans forcément me mettre mal à l'aise je trouvais cela déplacer, qu'est-ce qu'elle cherchait à faire ? L'oubliant un instant j'allais me rincer le visage j'attendrais qu'elle soit partie pour me doucher. Je revenais ensuite dans la chambre.

- Bien bien bien..

Quand il tourna le dos elle en profita pour enfiler ses sous-vêtements, mais il revint bien vite, elle avait le dos face à la porte et on pouvait voir ses formes généreuses mises en valeur par un string en dentelle rouge ainsi que le soutiens-gorge assortit.
Elle tourna brièvement la tête.

- Au moins vous auriez pu me laisser m'habiller !

Je me trouvais donc en face d'elle à présent, elle était presque entièrement nue, ses sous-vêtement à peine enfilé, elle était séduisante, mais m'inspiré aussi de la vulgarité elle était encore si jeune. Cette couleur rouge allez parfaitement avec son tempérament je n'aurais pas du m'attardé sur ce genre de détails, réalisant que j'étais resté un peu trop longtemps à la regarder sans rien dire je décidais de prendre la parole tout en me rapprochant d'elle légèrement stresser.

- Bien, je vois que vous allez beaucoup mieux, il est temps pour vous de partir je pense si vous avez un problème en sortant souvenez vous d'obtempérer...

Il l'avait attraper par l'épaule jusqu'a la porte et l'avais littéralement fichue dehors, comprenant l'erreur terrible qu'il avait fait, il fini par la réouvrir.

- Oh j'oubliais vos vêtements excuser-moi... bonne journée !

Il claqua la porte derrière lui tout en lui jetant ses affaires.

Il n'était donc pas insensible à son charme et son stresse était presque palpable. Il l'avait fichu dehors sans même lui donner l'occasion de prendre ses habits.

- QUEL BEL ENFOIRER QUE VOUS ME FAITES LA !

Puis il ouvrit soudainement la porte et lui balança ses affaires et mis fin à la discussion d'un ton froid et neutre.

- SOIT, SI C'EST CE QUE VOUS VOULEZ.

Puis elle enfila son short et son débardeur sur son balcon, passa son gilet sur son dos et fini avec les bottes et les mitaines. Elle s'appuya contre son balcon et sauta sur le toit, décrochant un rouleau qu'elle laissa tomber sur celui-ci et disparu hors du village. C'était une note explosive qui ne tarda pas à ébranler la maison, arrachant l'entierter de son toit fait de sable.